| | | #_Galya - Broken Angel (UC) |  |
| | | Auteur | Message |
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Galya Wood
Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 18/06/2009
| Sujet: #_Galya - Broken Angel (UC)  Jeu 18 Juin - 22:35 | |
| _« WOOD Galya »_
feat Natalia Vodianova
_____________________________________________________ Few words about you...
 | NOM : Autrefois appelée Galya Mitsnovia, Galya a changé de nom pour éviter d'être retrouvée trop facilement. Elle se nomme aujourd'hui Wood.
PRENOM : Galya
SURNOMS : Lya
DATE DE NAISSANCE + LIEU : 15 décembre 1986 aux Etats-Unis.
AGE : 23ans
ORIGINES : Américaine & Russe
METIER / ETUDES : Son rêve était de devenir styliste mais sa vie a très rarement ressemblé à ce qu'elle désirait, elle est donc désormais une femme de ménage dans un hôtel et elle ne se plaint jamais.
GROUPE SOUHAITE : Cinquième Etage.
|
You and your shrink
CARACTERE :Depuis toutes les péripéties qui lui sont tombées dessus, Galya reste très prudente. Elle ne parle pas beaucoup aux personnes qui l'entourent et ne pourrait pas non plus dire qu'elle est très heureuse. Elle fait avec ce qu'elle a et voila tout. Elle ne se plaint alors jamais et prend ce qu'on lui donne quand on lui donne. Ayant toujours été de nature très timide, elle n'ose pas particulièrement faire le premier pas vers quelqu'un. Mais une fois qu'elle connait vraiment quelqu'un, elle est apte à confier de petites choses sans importance, parce qu'il est vrai que Galya ne parle jamais de son passé. De ce fait, personne n'est au courant de ce qu'elle a du endurer, même son mari Butch ne sait rien. Elle a tendance à garder tout ce qu'elle ressent pour elle. Elle reste alors très introvertie et ne se voit donc pas dans une boite de nuit à danser sur un bar ou à sauter partout lorsqu'elle a appris une bonne nouvelle, ni même à coucher avec n'importe qui. Par ailleurs, elle ne tient pas particulièrement à ravoir des rapports pour l'instant, elle a trop souffert et ne supporte plus qu'un homme pose sa main sur elle mais elle n'est pas non plus attirée par les femmes. Disons simplement que Galya n'est pas ami avec l'amour.
Mais quand on passe au delà de son côté un peu craintif et renfrogné, on peut apercevoir une personne douce que la vie a détruit mais qui n'a jamais pensé une seule fois à se suicider. Elle peut alors paraitre très forte mais elle s'est aussi qu'elle peut craquer à tout moment. Elle s'entend aussi très bien avec les enfants, sa douceur extrême l'aide beaucoup dans ces cas là.
Enfin, elle peut aussi parfois paraitre un peu bizarre surtout lorsqu'elle s'assoit sur les rebords des fenêtres alors qu'il y a de nombreuses places. Certaines personnes pensent souvent qu'elle a des tocs et qu'elle ne supporte pas la saleté. Mais elle peut aussi paraitre bizarre surtout lorsqu'elle devient un peu paranoïaque lorsqu'elle a peur que son mari la retrouve. Cette peur l'empêche de dormir la nuit et il lui arrive donc souvent d'avoir des insomnies.
MANIES:Lorsqu'elle marche dans le rue, la jeune femme a toujours l'impression d'être épiée. Elle se retourne souvent pour être sûre que personne ne la suit. Elle a aussi la manie de s'asseoir sur les rebords des fenêtres. Ne cherchez pas, elle est fâchée avec les sièges !
PHOBIES:Galya a très peur d'être retrouvé par son mari parce qu'elle sait que si un jour elle est retrouvée, son cauchemar va recommencer et qu'elle ne pourra plus en réchapper. Le meilleur pour elle serait sa mort, mais même après tout ce qu'elle a vécu, elle ne lui souhaite pas.
Body Part...
TAILLE: 1m70.
POIDS: 50kg, on ne peut pas dire que Galya est une grande mangeuse, disons simplement qu'elle se nourrit mais sans plus.
COULEUR DES YEUX: Marrons noisettes.
COULEUR DES CHEVEUX: Blonds dorés.
SANTE: Malgré le fait qu'elle s'est fait frappée dessus sa naissance, Galya est en bonne santé mais qui c'est ce que l'avenir lui réserve encore.
COTE VESTIMENTAIRE :Galya, depuis qu'elle est jeune, a trouvé un réconfort dans la mode. Pourtant elle ne s'habille jamais avec des vêtements de grande marque, de un, parce qu'elle n'en a pas les moyens et de deux, parce qu'elle n'aime pas montrer son corps, elle a trop de cicatrises qu'elle préfère cacher aux yeux du monde. Généralement, elle portera une veste à manche longues, et un jean. Elle reste très simple, et cherche surtout à ne pas se faire remarqué, c'est pour cette raison que ses vêtements sont souvent de couleur noire ou sombre.
Relationships...
 | Austin STANDFORD :
RELATION : Elle l'a rencontré dans le couloir alors qu'elle peinait à descendre ses poubelles. Il a offert de l'aider et malgré sa méfiance (surtout envers la gente masculine) elle l'a accepté. Ils ont un peu parlé et bien que ce fut des banalités, les gens «cassés» savent se reconnaître. |
 | Julia LENOX :
RELATION : Julia est sa colocataire. Les deux femmes semblent être totalement opposées et Julia intimide Galya par son aisance à avancer dans la vie mais malgré cette différence évident Galya l'apprécie beaucoup. Elle lui redonne un peu d'espoir et de chaleur humaine -ce qui est un comble vu que la jeune femme est légiste- et la réconcillie avec le genre humain. |
Behind your computer...
PRENOM / SURNOM : 
AGE: 17ans
COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM? : Par mail.
CODE: [Sun, Sex & Rock N'Roll ]
PRESENCE SUR LE FORUM : 7/7 Vive les vacances ! x)
ET LE DESIGN ? : Je le trouve très joli! ( J'avoue que ce n'est pas très constructif mais je ne vois pas quoi dire de plus ! )
ET LA VIDEO? : Je ne l'ai pas encore regardé !
AUTRE CHOSE? : RAS de ce côté là pour l'instant.
Dernière édition par Galya Wood le Mar 23 Juin - 20:23, édité 32 fois | |
| | | | Galya Wood
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Jeu 18 Juin - 22:52 | |
| Assise sur le rebord d'une fenêtre du salon, je laisse mes mains couvrir mes oreilles pour empêcher les cris de ma mère de parvenir jusqu'à mes tympans. Je tremble de peur et des larmes coulent sur mon visage. Dehors, il neige. Des flocons fins et froids qui me font rêver. A travers eux, je tente de m'évader de cette réalité qui m'étouffe de jour en jour. Mais le pire, selon moi, est que je n'ai que 5 ans et déjà, je ne regarde plus le monde la même manière. Je vois mes camarades à l'école, ils sourient, ils jouent, ils sont heureux et innocents, moi, je ne fais qu'avoir peur. Je n'ai pas peur du noir, ni des monstres sous mon lit, j'ai peur de mon père. Mon héros est devenu mon pire cauchemar.
C'était il y a une semaine. Mes parents étaient encore entrain de se disputer pour une raison qui m'échappe toujours. J'étais assise au même endroit, sur le rebord de cette fenêtre. Mon père est descendu en trombe et m'a attrapé par le col de mon tee-shirt. Je n'ai même pas essayé de me débattre alors qu'il commençait à me gifler de toutes ces forces. Seuls mes larmes et mes cris émanaient de moi mais ils ne m'ont en aucun cas aidé. D'une voix perdue, j'ai simplement murmuré « Papa ». Mais ce monstre m'a jeté sur le canapé comme un vulgaire déchet, ma tête se cognant contre l'accoudoir. Pourtant je n'avais pas mal à cette dernière, non, j'avais mal au cœur. Une blessure s'est ouverte, ce jour-là, une blessure inguérissable. Ensuite, je me souviens seulement que ma mère a accouru vers moi, et je me suis réveillée dans un lit d'hôpital. En effet, je m'étais évanouie.
Voilà pourquoi aujourd'hui, j'ai peur alors je regarde les flocons tombaient un à un du ciel en m'imaginant en être un. Mais une larme arrive quand même à passer le barrage de mes cils lorsque mon père claque la porte d'entrée pour partir. Je le vois par la fenêtre et une grande peine s'empare de moi. Je bloque mon poing dans ma bouche pour ne pas pleurer mais c'est peine perdue. Ma mère arrive, ensuite, vers moi et s'assoit près de moi. Elle me regarde avec un air attendrissant avant de me prendre dans ses bras. « Je suis désolée ma puce. Je devrais te protéger mais c'est trop dure, c'est plus facile de le voir te frapper toi que moi. J'ai trop mal, j'en peux plus. J'espère seulement que tu arriveras à me pardonner. » Je ne comprends aucun des mots de ma mère mais sa voix est douce alors je me convins qu'elle cherche seulement à me rassurer et me laisse aller jusqu'à m'endormir.
Les années passent et je me brise de plus en plus. Mon père continue à me frapper et à passer ces colères sur ma personne. J'ai désormais 10 ans, et même si ça fait 5 ans que tout a commencé, je ne m'y habitue pas. Je suis toujours obligée de porter des cols roulés à l'école, des manches longues pour camoufler les marques de mon martyrs. Mais par dessus tout, j'ai de plus en plus peur. Je rentre de l'école, il doit être 16h ou peut être 17h, je ne sais plus très bien. Je préfère marcher dans les rues plutôt que de rentrer chez moi. Ma maison ressemble de plus en plus à un enfer. J'aperçois mon père dans la cuisine, une bouteille de vin à la main. Je baisse les yeux et commence à monter les escaliers mais celui ci me rattrape et me tire vers le bas des escaliers. « Elle est où ta mère ? » Je hausse les épaules pour tout signe de réponses puis remonte les escaliers en courant pour m'enfermer dans ma chambre. C'est le seul moyen efficace que j'ai trouvé pour lui échapper. Une fois dans ma chambre, j'augmente le son de ma chaine hifi pour éviter de l'entendre crier, rien de tel qu'un air de rock pour couvrir les bruits. Je jette mon sac dans un coin de la chambre puis me pose sur le rebord de ma fenêtre. Je l'entends alors, taper sur ma porte mais je sais qu'il va se lasser dans une dizaine de minutes lorsque sa tête commencera à lui tourner. Mon regard est dirigé vers le ciel. Je ne compte pas faire mes devoirs, de toute façon je déteste l'école, je déteste ma maison, j'en arriverai presque à me détester. Je ne parle jamais à personne, les élèves me dévisagent et lorsque le professeur me pose une question, je ne lui réponds pas. Je me renferme peu à peu dans mon monde, un monde solitaire, de peine et de souffrance. Après quelques heures à ne penser à rien, je me lève et sort l'unique robe que je détiens de mon placard. Je n'ose pas l'enfiler, mon corps est trop endolori pour qu'elle m'aille bien. C'est alors que j'entends ma mère rentrer. J'ouvre ma porte et descend en courant les escaliers pour me réfugier dans ces bras. Seulement même malgré sa présence, le rituel quotidien va reprendre dans quelques secondes alors je profite de mes quelques minutes de répit avant la tempête. Ma mère est la seule personne que j'arrive encore à aimer.
Seulement les années continuent à passer et aujourd'hui, le jour de mes 15ans, je pourrai même dire que je ne ressens plus rien et que plus rien de me touche. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de fois que j'ai souhaité la mort de mon père et le nombre inimaginable de façons de le tuer. Ma mère est assise sur le canapé du salon, j'ai besoin de lui parler, je suis décidée alors je m'assois sur le rebord de la fenêtre. Je ne sais même pas comment on fait pour aborder une conversation normale mais je me lance même si c'est maladroitement. Après tout, ce n'est très souvent qu'on entend ma voix. « Mam', je... pourquoi on part pas ? » Je n'ose pas tourner mon regard vers elle, mais je l'entends qui s'approche de moi. Elle s'assoit près de moi et pose sa paume de main sur ma joue. Elle me lance de nouveau son air attendrissant. Je dois avouer avoir une légère impression de déjà vu. « Chérie, c'est impossible. » Je soupire et ose enfin plonger mon regard dans le sien. Je remarque alors, qu'elle ne semble pas être si triste que cela. « Pourquoi ?! » Elle me répond du tact au tact. « Parce que, si on s'échappe ton père va nous retrouver et je vais de nouveau devenir l'objet principal de ces colères. Je supporte déjà assez mal de faire la putain tous les soirs pour lui. » Je me lève, les yeux embués de larme. « Mais tu m'aimes, non ? Je sais pas, t'es pas censé me protéger ? » Elle se lève à son tour. « Si, mais comme je te l'ai dit il y a 10 ans, je préfère qu'il te frappe toi plutôt que moi. Je pensais que tu m'avais pardonné! » Je passe une main dans mes cheveux et lui désigne un bleue caché sous ma tignasse. « Non, je pensais que ça te dérangeait de le voir me frapper mais enfaite non. Tu jouirais presque de la voir faire. Je pensais que tu étais différente mais finalement, vous vous êtes bien trouvé. Aussi horrible l'un que l'autre. Tu sais ce que je vis depuis 10ans, est ce que tu sais seulement ce que c'est d'avoir l'impression d'être toujours seule, de ne pouvoir parler à personne, de se sentir trahie. Je te déteste, tu m'entends, jamais, vraiment jamais je ne penserai à te pardonner. Mais bravo, tu pouvais pas mieux faire comme premier cadeau d'anniversaire » J'attrape alors ma veste et ouvre la porte d'entrée avant de m'éloigner dans la nuit qui vient de tomber, les larmes coulant sur mon visage.
Les mains dans les poches, je marche sans but de précis. A l'heure qu'il ait, mes parents sont surement entrain de s'envoyer en l'air sur le canapé du salon. C'est une des raisons pour lequel je m'assois toujours sur le rebord des fenêtres. Mais soudain, mes pas se stoppent, je ne peux plus aller plus loin, il fait beaucoup trop froid. Je me laisse tomber à genoux alors que je suis en plein milieu de la route et joint mes mains pour souffler dessus. Mes larmes redoublent, je vais attendre la première voiture et je vais me laisser aplatir comme un lapin. Je n'ai même plus peur, je suis juste brisée, seule et naïve. J'entends alors le bruit d'un moteur qui approche et je ferme les yeux.
Après quelques minutes, j'ose entrouvrir un œil et aperçoit un homme face à moi. Assez grand, brun avec l'air du macho de base, il me tend une main. Je me relève seule et essuie rapidement les larmes qui continuent d'inonder mon visage. Il me regarde en souriant et me demande ce que je peux bien faire seule à une heure pareille dans une heure aussi déserte. Je lui retourne alors la question d'un ton sec. Il sourit de nouveau puis tourne la tête vers sa voiture. « Je te propose seulement de te ramener chez toi en tout bien tout honneur évidemment. » Je secoue la tête de gauche à droite. Il réplique de nouveau. « Hey, je te demande pas de me faire confiance, tu seras même pas obliger de me parler. » Sous son insistance, je déclare seulement « Je ne veux pas rentrer chez moi ! ». L'inconnu ose les épaules et me propose. « Tu peux toujours venir crécher chez moi pour cette nuit, toujours en tout bien tout honneur. » Je secoue la tête de bas en haut, et grimpe dans sa voiture. Une voiture jaune assez tendance, surement un gosse de riche. Un silence de mort règne dans l'habitacle, de même jusqu'à ce qu'il me dise de m'asseoir, remarquant apparemment que je ne me sens pas à laisse. J'observe sa maison sans un mot, grande, spacieuse. Je ne préfère même pas imaginer la taille de leur salle de bain. Mais mes observations sont coupées nettes, lorsqu'il m'apporte une tasse de chocolat chaud avec un supplément de chantilly. « Bois ou tu vas attraper la crève. » J'attrape de mes doigts fins le mug mais mes mains sont glacés et le mug m'échappe et se renverse sur le tapis du salon. Son attitude face à moi change alors, du tout au tout. Il m'adresse une gifle monumentale et commence à me crier dessus. Je me recroqueville sur moi-même et me lève pour partir mais il me rattrape sur le perron. « Excuse moi, j'ai tendance à m'emporter un peu trop rapidement. » Je me laisse une nouvelle fois attendrir et revient m'asseoir sur le canapé. Il se dirige de nouveau vers la cuisine et me propose sa tasse, seulement je suis tellement fatiguée que je laisse ma tête sombrait sur un des coussins et les bras de Morphée m'emporte avec eux dans un long sommeil.
Le lendemain matin, je suis toujours sur le canapé. Je me redresse doucement et regarde autour de moi, apparemment il n'y a plus personne. Seul un mot est posé sur la petite table en verre. « Tu dormais si bien que je n'ai pas osé te réveiller. Ton sauveur. » Je souris doucement puis me lève et rassemble mes affaires. Je reprends le chemin de ma maison bien que je n'ai absolument aucune envie de retourner dans ce cauchemar.
Dernière édition par Galya Wood le Lun 22 Juin - 23:46, édité 6 fois | |
| | | | Galya Wood
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Jeu 18 Juin - 22:52 | |
| Une fois chez moi, j'entends mes parents se disputaient dans la cuisine. Discrètement je monte dans ma chambre mais qu'elle n'est alors pas ma stupéfaction. J'attrape le bout de tissu qui se trouvait autrefois être ma robe et quelques croquis de vêtements et descend à la cuisine. Je jette le tout au visage de mon père. « Qui t'a permis de faire ça? » Mon père lève un regard peu surpris vers moi face à ma réaction. « Excuse moi, mais la prochaine fois tu réfléchiras à deux fois avant de découcher. » Ma mère tente de m'arrêter mais j'en ai ras le bol de me taire, j'ai besoin de laisser sortir ma colère. « Parce que toi tu demandes peut être la permission pour saccager ma chambre. Je vois pas pourquoi je devrais suivre des règles à la con que tu viens seulement d'imposer parce que t'a des remords de pas m'avoir éduquer convenablement. » Je pose mes mains à plat sur la table et plonge mon regard dans le sien. Il se lève ensuite avec un ton moqueur dans la voix et attrape mes deux poignées pour me retourner et me plaquer contre la table. Ma mère est surprise et tente de le stopper. Elle sait déjà ce qu'il prépare pour l'avoir trop souvent vécue depuis des années. « Arrête toi, je t'autorise déjà à la frapper, c'est pas encore suffisant ? » Mon père sourit puis d'une main défait la braguette de mon jean. Je tente de me débattre et de l'arrêter. « Tu m'as déjà volé mon innocence, ne me la vole pas, ne me vole pas ma pureté. » Mes larmes sont embuées, mes mains tremblent, une peur se rempare de moi, je lance alors un regard désespéré vers ma mère mais mon père ne semble pas décidé d'arrêter. « Je ne serai que le deuxième. Ne va pas me faire croire que tu ne t'es tapé personne hier soir. Telle mère, telle fille. » Il me plaque le dos contre la table et fait descendre son pantalon et son boxer sur ses chevilles. Je tente toujours de me débattre mais c'est fini, je connais déjà l'issue de cet événement, ma mère ne bouge pas le petit doigt, alors que mon père est déjà entrain d'accomplir des vas et viens sur ma personne pour se faire du bien. J'ai mal, je cris, je pleure. Je donnerai n'importe quoi pour que tout s'arrête à cet instant, n'importe quoi mais je n'ai plus rien. Je suis brisée et personne ne pourra plus jamais me faire revenir vers la réalité. Je vais désormais continuer de me renfermer sur moi, petit à petit, je vais commencer à me détruire.
J'ouvre de nouveau les yeux mais ne veut pas me lever. Mon père est parti et ma mère pleure, recroquevillée contre le sol. Je n'avais jamais remarqué, mais le plafond reste l'endroit le plus propre de cette maison, j'attends doucement ma mort. Finalement, je me résigne et me redresse. Je remonte mon jean et sort de la cuisine même après avoir entendue les mots « Je suis désolée » sortir de la bouche de ma mère. Désolé, mon cul ! Je me dirige vers ma chambre et ferme la porte à clé. Puis, doucement, je me laisse glisser contre la porte et pleure toutes les larmes de mon corps. Je me sens salie. Je pense que c'était la pire chose que mon père pouvait encore me prendre mais il devrait être heureux, il a réussi à me faire de nouveau ressentir cette peur qu'il avait crée au fond de moi.
Les années continuent de s'écouler. Deux ans de calvaire supplémentaire à supporter. Mon père ne m'a plus jamais retouché après que ma mère est promis de lui offrir tout ce dont il avait besoin mais il ne s'est pas privé de redoubler les coups. Pourtant depuis deux jours, je me terre dans ma chambre. Une nouvelle qui aurait du me remplir de joie, me cause un tas de problème. En effet, mon père est mort depuis deux jours et je me demande comment je vais bien pouvoir partir. C'est une liberté qui s'offre à moi mais l'inconnu me fait peur. Qu'est ce qu'on ressent de ne plus être traquer chaque jour ? Je vais redécouvrir le monde dans lequel je vis. Très vite, je rassemble mes affaires dans un sac et descends quatre à quatre les marches pour me retrouver dans le hall. Mais ma course est arrêté par la voix de ma mère. Je me dirige vers elle et pose mon sac à mes pieds sans grande discrétion. « Tu t'en vas, comme ça ? » Je hoche la tête de haut en bas. « Tu ne vas même pas venir à l'enterrement de ton père ? » Je secoue la tête puis rattrape mon sac. « Tu penses vraiment que je vais aller à l'enterrement d'un homme qui m'a tout pris, qui m'a brisé ! Non, ça lui aurait fait trop plaisir. Je ne veux plus que les gens pensent que je l'adore. Je ne veux plus mentir, je hais cet homme. Je le hais comme je ne haïrais jamais personne mais au moins, je sais aussi que personne ne pourra plus me faire autant mal que lui. Je te laisse. Je te laisse avec ta rancœur et tes remords. Tu n'es pas ma mère, et tu ne le seras jamais. Tu vois même si tu ne m'as jamais frappé, je te hais autant que lui. Adieu ... » Je me retourne et claque la porte pour de bon.
Je me réfugie chez cet homme avec qui j'entretiens une relation depuis peu, l'homme qui m'a recueilli sur une route, il y a un peu plus de deux ans : Butch Hillburn. Même si je ne le connais pas, c'est ma seule roue de secours et j'ai confiance en lui, ou tout du moins, je pense avoir confiance en lui. Il est doux avec moi même si parfois il s'énerve vite. En effet, je n'ai absolument pas conscience que je quitte un enfer pour en retrouver un autre. Très vite, il me demande en mariage et j'accepte. Seulement seule face à mon miroir en robe de mariée, je me pose des questions. Les invités sont entrain de m'attendre dans l'église. J'ai encore le temps de partir, mais je me convins que je vais trouver une raison, une seule bonne raison de rester et d'aller l'épouser. Pourtant, désormais je marche vers l'autel et je n'ai toujours pas trouvé une seule bonne raison. Le pasteur récite les vœux, je dis oui, Butch dit oui. On est marié mais je ne ressens aucune joie. Plus tard, dans la soirée alors que Butch déchire ma robe pour me faire l'amour. J'ai alors un déclic, je viens de découvrir pourquoi je viens de me marier avec cet homme. La seule raison valable que j'ai trouvé est celle ci. Mon père l'aurait approuvé. Cette raison tourne en boucle dans mon esprit, je me redresse alors mais Butch me plaque violemment contre le matelas. Je tente de me défaire de son emprise mais ce dernier déclare. « Arrête de faire ta sainte ni-touche, on est marié alors tu fermes ta grande gueule et puis, je ne suis certainement pas le premier. » Les larmes recommencent à couler sur mon visage. Mon regard sombre peu à peu et mon esprit se rappelle de ce fameux soir, où mon père m'a volé ma pureté.
Les années découlent, je suis surveillée 24h/24h, mon mari ne me laisse rien faire. Avant, j'essayerai de me défaire de son emprise mais il ne trouvait pas mieux que de m'enfermer à la cave tant que je n'aurai pas changé d'avis. Alors je me suis tue et j'ai laissé faire. Seulement lorsqu'une petite fille au regard d'ange a sonné à ma porte un soir d'halloween, je me suis revue 16 ans plus tôt avec ma pureté et mon innocence. Par peur, elle s'est enfuie mais son visage me marqua à jamais. Ce fut le déclic de ma situation plus que sombre.
Aidée par une association d'aides aux femmes battues, je me reconstruis peu à peu bien que je vis avec cette peur constante d'être retrouvée. Je n'ai pas l'habitude que les gens soient gentils avec moi alors je reste méfiante mais j'ai désormais un travail et même si il ne ressemble pas vraiment à celui dont je rêvais, je ne cherche pas à me plaindre et prend ce qu'on me donne. Même si c'est difficile chaque jour, j'apprends à mettre un pas devant l'autre sans connaître ce que me réserve l'avenir...
Dernière édition par Galya Wood le Lun 22 Juin - 23:44, édité 3 fois | |
| | | | Shana Sullivan
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| | | | | Tyler Johnson
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Sam 20 Juin - 22:05 | |
| Bienvenue, merci de ton inscription et bon jeu parmi nous  | |
| | | | Angie Taylors
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Dim 21 Juin - 21:32 | |
| bienvenue  | |
| | | | Galya Wood
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| | | | | Helena Tomson
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Mar 23 Juin - 11:12 | |
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| | | | Julia Carlton
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CITATION: What's the more dreadful, it's the fear...
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| | | | | Galya Wood
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| | | | | Julia Carlton
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| | | | | Angie Taylors
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Mar 23 Juin - 19:58 | |
| Ta fiche me semple plus que parfaite miss Par ailleurs, Julia a raison, il te manque un petit bout de code xD C'est pas bien grave mais bon j'aimerais tout de même que tu relises le règlement pour que nous soyons certain que tu as tout bien enregistré Fait nous signe lorsque tu auras trouvé le code complet | |
| | | | Galya Wood
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| | | | | Angie Taylors
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) Mar 23 Juin - 20:30 | |
| okay tout est correct maintenant, JE TE VALIDE avec plaisir  amuses toi bien sur le forum ^^ | |
| | | | Galya Wood
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| | Sujet: Re: #_Galya - Broken Angel (UC) | |
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| | | | | | #_Galya - Broken Angel (UC) | |
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