Julia Lenox
Nombre de messages : 145 Age : 36 Age du perso : 28 ans Job : Médecin Légiste Humeur : Excellente mais vient pas me casser les noix okay ?! Photo d\\\'identité : Date d'inscription : 04/10/2008
|| More || CITATION: Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer. RELATIONSHIP: SONG: Girl, you'll be a woman soon - Urge Overkill
| Sujet: No more Mr. Nice Guy... Please ! [Lyssa Adams] Dim 19 Oct - 17:32 | |
| C'était l'heure de ma pause déjeuné et une fois n'était pas coutume, j'avais décidé de manger ailleurs qu'à mon travail, ce qui était peut être dû au fait qu'un stagiaire un peu trop zélé venait de débarquer, ne me connaissait pas encore et s'intéressait de trop près à la médecine légale... Disons que ça j'en aurais rien eu à foutre si le gamin boutonneux n'avait pas décidé de me pourrir la journée en me posant des questions à la con, semblant ignorer royalement les pics que je lui envoyait en pleine face! Surtout que mes imbéciles de collègues profitaient de l'occase pour me l'envoyer dès qu'ils avaient besoin d'une info en provenance directe du frigo, leur évitant ainsi la peine de me devoir me subir ne serait-ce que quelques minutes.
Quelle bande de foutus enfoirés ceux-là quand ils s'y mettent !
Dis-je pour moi même en mordant généreusement dans le hamburger qui laissa échapper une partie de la mayonnaise dont je l'avais généreusement agrémenté, allant à l'encontre de tous les principes américains qui auraient probablement jugé ce geste sacrilège. Rien à battre, c'était comme ça que je kiffais cette mal-bouffe !
Je regarda autour de moi en mastiquant le Big-Mac, picorant quelques frites au passage. Une bande d'adolescents piailleurs affublés de coiffures et de fringues improbables faisaient stupidement leurs coqs en s'imaginant probablement être les seuls êtres doués de raison sur cette planète. Je les observais éructer leur haine hormonales contre la société, débattant de façon absolument ineptes sur des choses qu'il ne connaissaient probablement pas, à la fois amusée, légèrement désespérée sur leur stupidité et relativement "pas intéressée" en fin de compte. Je détourna les yeux, me contentant de tenter de faire abstraction de leur présence, fixant les affiches promotionnelles et publicitaires.
*Putain j'aurais dû commander à emporter, je me serais pointée au Washington Square Parc, quoi de mieux qu'un parc construit sur un ancien cimetière... si les mouflet le savait ce serait peut être moins fréquenté par la marmaille ! Non à tous les coups on aurait trouvé le moyen de me faire chier aussi... autant aller directement rendre visite aux abonnés absents du coin, au moins là bas la compagnie est moins bruyante !*
Je jeta un coup d'oeil par la fenêtre, il pleuvait des cordes, voilà la raison pour laquelle j'avais tout de même consentis à rester ici, me mêlant à l'inepte populasse! Alors que j'attaquais de nouveau la succulente source de cholestérol, je détourna les yeux de la fenêtre vers la porte et la vue d'une personne connu arrêta mon geste.
*Arg, non !*
C'était une serveuse que j'avais déjà rencontrée dans un bar -que j'évitais soigneusement depuis-. Cette nana était un smiley vivant ! Et le pire était qu'elle se voulait être contagieuse. Ce soir là elle m'avait tenu la grappe, me gâchant une cuite en voulant me "remettre sur le droit chemin des gens heureux" mais bien que ce fut peine perdu, elle ne lâchait pas le morceau.
*Pas mon jour ! J'aurais du rester avec le dégénéré de stagiaire ! Faites qu'elle ne se pointe pas !*
Mais évidement journée pourrie pour journée pourrie, la blondinette au lèvres bloqués sur la position "smile" de façon déconcertante accrocha mon regard et commença à faire dévier la trajectoire de ses pas dans ma direction.
Et merde !
J'affichais volontairement ma mine dépitée, ne cherchant pas à cacher mon désappointement quant à sa présence et la devança lorsqu'elle s'arrêta juste devant ma table, la saluant d'une façon bien particulière.
J'aurais vraiment espéré ne plus jamais croiser votre route mais il faut croire que les établissements publics ont le principal défaut d'être public...
Lui dis-je avec un sourire ironique avant de mordre dans mon sandwich avec mon manque de féminité habituel. | |
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