Greenwich Roomates
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal

 

 Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Jenny Kingston

Jenny Kingston


Nombre de messages : 143
Photo d\\\'identité : Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre] Icone4-4298a3
Date d'inscription : 04/10/2008

|| More ||
CITATION: Everytime I try to fly ...
RELATIONSHIP:
SONG:

Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre] Empty
MessageSujet: Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre]   Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre] EmptyDim 5 Oct - 1:30

Jenny avait besoin de respirer, oublier tout ses problèmes ! Jeter Andrew dans un coin de sa tête et l’oublier pendant sa soirée. L’adolescente se dirigea vers la chambre qu’elle partageait avec sa sœur jumelle. Elle entra dans la pièce qui était complètement vide, ce qui était parfaitement normal puisque Chelsea était partie faire les quatre cents coups avec ses amis. La belle miss envoya slim gris ainsi que son haut noir sur le lit situé à gauche dans la pièce, le sien. Elle devait porter quelque chose de beaucoup plus … respectables pour aller au théâtre ! Jenny opta donc pour une jolie robe noire, lui arrivant aux cuisses et dévoilant de la sorte ses jolies jambes. La jeune fille attrapa un de ses sacs à mains noirs puis se dirigea vers la salle de bain où elle attacha ses cheveux en un gracieux chignon parfait. Elle attrapa une bouteille de parfum et s’en aspergea le cou, elle ne voulait pas sembler inférieure aux autres personnes et vêtue de la sorte Jenny ne risquait pas d’être détériorée. La magnifique demoiselle entendit une sonnerie et elle se précipita sur son téléphone pour décrocher.

« -Oui Andrew ! Je t’appel lorsque se sera terminé … Moi aussi je t’aime … À ce soir ! »

Parfois la demoiselle avait l’impression d’être sa fille. Même au travail, il ne cessait de s’inquiéter pour elle ! La jeune fille ouvrit la porte d’entrée et tomba nez-à-nez avec sa sœur qui allait rentrer à la maison. À en juger par l’état de sa tenue, ils avaient probablement fait toutes sortes de bêtises ! Cependant Jenny n’engueulait jamais sa sœur. Elle lui fit un grand sourire puis approcha ses lèvres de la joue de Chelsea pour y laisser un petit bisou puis la demoiselle disparut dans le couloir tout en donnant le lieu où elle se rendait à sa jumelle de peur que celle-ci ne s’inquiète à son sujet. Jenny descendit par les escaliers, ses pensées s’échappaient bien plus loin qu’elle ne l’aurait souhaité. L’autre jour, elle avait croisé un homme … Et elle avait eu un véritable coup de cœur pour lui ! Le problème était qu’il était plus vieux qu’elle. Et de plus de trois ans … Chelsea n’approuvait pas du tout le fait que sa petite sœur chérie s’intéresse à des hommes de cet âge !

Andrew ne savait rien de tout cela, Jenny savait déjà ce qu’il allait lui dire pour la dissuader d’aller parler à cet homme … Il lui sortirait le légendaire discourt que certains pères servent à leurs filles en espérant que cela leur apprennent. Andrew jouait un peut le rôle du papa, mais dans ce cas un papa qui n’aurait strictement aucune autorité et qui ne parviendrait pas à se faire écouter par ses filles. Il ne cessait de répéter à Jenny qu’elle devait faire très attention avec les hommes, qu’ils désiraient bien plus que des câlins, exactement comme on le fait bien plus tôt ! La miss était déjà bien assez grande pour savoir tout cela mais Andrew s’entêtait à vouloir lui faire comprendre ce genre de choses. La demoiselle arriva enfin en bas des escaliers, elle détestait partir dans ses songeries … Tout cela durait trop longtemps et par la suite, elle ne parvenait plus à y voir clair.

Jenny ouvrit les portes et un violent coup de vent vint la faire frissonner. Elle regretta amèrement de ne pas avoir prit quelque chose de plus chaud que cette petite robe noire ! La demoiselle entama sa marche jusqu’au théâtre, ses pensées allaient encore partir chacune de leur côté … Et bientôt tout irait mal dans sa tête. Elle n’avait cessé de rêver de lui toute la nuit, il était pourtant adulte et avait peut-être même une femme dans sa vie. Que dirait-il s’il apprenait qu’une gamine s’intéressait à lui ? Il rirait aux larmes sans doute et cela, elle ne le supporterait pas. La jeune fille plaça délicatement ses écouteurs dans les oreilles et appuya sur le bouton pour faire défiler la musique. Celle-ci était on ne peut plus douce, belle et calme presque mélancolique. Le genre de chanson qui faisait pleurer la demoiselle lorsqu’elle était seule dans sa chambre …

Elle traversa une petite route et entendit très vite des voix, elle approchait du lieu tant attendu ! Le théâtre était un endroit qu’elle adorait tout particulièrement… Elle qui était une véritable fanatique de l’art sous tout ses angles, notre chère Jenny adorait voir des pièces de théâtre. Ce soir, les places étaient totalement gratuites. Et la miss ne refusait jamais un divertissement artistique gratuit, depuis qu’elle avait perdu ses parents l’argent avait une plus grande valeur à ses yeux. Son grand-frère travaillait dur pour pouvoir payer les caprices de ses petites sœurs … De plus, il continuait à se procurer de la drogue et ces choses-là sont relativement hors de prix ! Jenny alla prendre place sur l’un des sièges libres en tâchant de se rapprocher le plus possible de la scène pour pouvoir tout comprendre le mieux possible. Elle patienta quelques minutes et une personne inconnue vint s’asseoir à ses côtés, la demoiselle lui fit un grand sourire et lui souffla poliment :


« -Bonsoir ! »

Cette personne prit place à la gauche de la douce Jenny et un jeune homme sympathique et assez charmant offrit un programme de la soirée à la belle miss qui le remercia en le gratifiant d’un grand sourire amusé. Elle ouvrit le petit document et entama la lecture, tout ceci allait durer deux heures ! Deux heures de divertissements et de plaisir intenses ! Jenny déplia le tout pour lire le nom des acteurs et vérifier qu’elle ne connaissait personne … Cela aurait été fort peu probable, depuis la mort de ses parents, elle avait l’impression de vivre une seconde vie ! Tel la petite chenille qui devient papillon, Jenny avait ouvert ses ailes et s’était envolée pour une toute nouvelle vie accompagnée de sa sœur jumelle et de son aîné.


« -Nous vous remercions de votre présence en cette belle soirée,
Elizabeth nous raconte son histoire, sa relation amoureuse à distance avec un jeune homme dont elle était tombée amoureuse à l’époque. Elle nous compte les nombreuses lettres qu’elle a reçues et nous informe sur cette histoire d’amour exquise.

Un drame romantique qui vous ferez autant rire que pleurer ! »


La belle demoiselle se redressa quelque peu sur son siège lorsqu’elle vit monter sur scène une vieille dame vêtue d’une longue robe usée. Celle-ci prit place sur sa vieille chaise longue qui devait avoir le même âge qu’elle … La dame joignit les mains et entrelaça ses propres doigts ensemble. Elle se balança tranquillement en chantonnant discrètement puis entassa une de ses mains dans une poche de sa robe. Elle en ressortit une lettre, celle-ci semblait compter énormément à ses yeux car la vieille personne la serra contre son cœur avec tendresse et mélancolie. Jenny était plus captivée que jamais par cette personne qui semblait si triste … Une actrice formidable ! La vieille dame tendit devant elle le bout de papier puis laissa s’échapper un long soupire.

Elle se leva de sa chaise pour se diriger vers la table où était posée une bouteille et un verre, elle prit la bouteille d’eau en tremblant et versa une petite quantité de ce qu’elle contenait dans le verre puis amena celui-ci à ses lèvres tout en passant délicatement l’un de ses doigts sur la lettre pliée mainte et mainte fois … Elle reposa le verre sur la table puis prit sa paire de lunettes déposée près du vase remplit de plusieurs fleurs. L’une était rouge, l’autre jaune et encore une autre orange, … Un mélange particulièrement attendrissant ! La dame prit ses lunettes et les posa sur son nez pour pouvoir mieux lire la lettre, elle entama sur son ton de voix lent :


« -Ma chère Elizabeth,

Je ne peux m’empêcher de penser à toi, à la souffrance que tu dois éprouver … Nous nous sommes connus si peu de temps avant mon départ. Sache que je ne t’oublierais jamais ! J’espère de tout mon cœur que de ton côté, tu penses à moi et que tu me souhaites bonne chance. Ce n’est pas facile ici, les morts tombent les uns après les autres et chaque seconde qui s’écoule me fait trembler. J’ai peur de mourir et de ne plus jamais te revoir. Toi que j’aime tant ! Sache, mon amour, que lorsque je reviendrais nous nous marierons ! Et nous n’attendrons pas une seule seconde de plus pour faire un enfant. Je t’offrirais tout ce dont tu as toujours rêvé. Nous allons vivre comme dans tes rêves et je serais à tes côtés pour t’apporter tout mon amour et te chérir jusqu’à la fin de nos jours.

Le philosophe assez fou pour croire qu’un jour tu accepteras de l’épouser. »


Les yeux de Jenny commençait déjà à devenir tout brillant, elle avait envie de pleurer … Ces mots n’étaient pourtant pas les plus poétiques qu’elle ait entendu de toute sa vie mais le ton de la vieille dame et la lettre, la demoiselle n’allait pas pouvoir tenir très longtemps. Les scènes durèrent plus de deux heures jusqu’à ce que la dernière scène arrive, les joues et les yeux de Jenny étaient gonflés par les pleurs et elle se mordillait délicatement la lèvre inférieure, inquiète de connaître la suite des évènements. La vieille dame était à nouveau assise dans sa chaise, quelqu’un frappa à la porte et elle se leva pour aller ouvrir à cette personne. Un vieil homme lui tendit une lettre puis s’en alla … Elle avait imaginé qu’il s’agissait de son amour de toujours mais elle s’était trompée. La vieille dame prit ses lunettes et lut lentement en tâchant de comprendre chaque mot à la perfection :

« -Madame Wends,

Nous sommes dans le regret de vous annoncer que Monsieur Eric Eden Pertson a perdu la vie le 16 Juin dernier … Nous souhaitons organiser une cérémonie en la mémoire de ces valeureux soldats et nous désirions vous y inviter. Cela se déroulera le 17 Mai prochain. Nous serions ravis de vous voir parmi nous,

Sincères condoléances, Madame. »


Tandis que la vieille dame apportait une de ses mains tremblantes à la bouche, d’un air horrifié tout en laissant tomber la lettre au sol, Jenny laissa à nouveau couler quelques larmes. Cette vieille dame avait un don pour le théâtre ! Les lumières s’éteignirent et le public se leva en cœur pour applaudir tellement fort qu’on n’entendait même plus le bruit du rideau qui se relève avec difficulté. La vieille personne vint saluer le public qui ne cessait d’applaudir, Jenny frappait dans les mains en rythme avec les autres personnes. Elle passa délicatement l’un de ses doigts sous ses yeux pour sécher ses larmes puis fit un sourire à la personne à sa gauche tout en soufflant :

« -C’était une magnifique pièce ! Ne trouvez-vous pas ? »

Jenny offrit un nouveau sourire à cette personne inconnue puis lança un nouveau regard à la vieille personne sur scène qui salua une dernière fois avant de s’éclipser dans les coulisses où elle serait acclamée par ses collègues, amis et membres de la famille. Jenny se recula pour laisser passer les gens car elle voulait absolument s’entretenir quelques secondes seulement avec cette actrice si douée ! Malheureusement, alors que tout le monde était sortit quelqu’un vint vers elle lui annoncer que l’actrice ne passait plus par ici mais par la sortie des coulisses. La demoiselle ne parvint pas à cacher sa tristesse et quitta les lieux avec un air tout triste sur le visage, elle devait téléphoner à Andrew pour qu’il vienne la chercher. Revenir seule dans le noir vêtue d’une robe si courte était un véritable danger selon Andrew ! La demoiselle sortit donc son téléphone portable et appela son aîné pour qu’il vienne au plus vite. Elle prit place sur les marches du théâtre et soupira encore éblouie par cette pièce magnifique. Une ombre se dessina à sa droite et la miss adressa un sourire à la personne tout en reprenant :

« -Nous ne cessons de nous retrouver ! Je me présente : Jenny Kingston et à qui ai-je l’honneur ? »

Elle laissa s’échapper un petit rire …

[Ce post est un peu long mais j'avais besoin d'écrire ... Je suis tombée sur une musique trop triste et j'ai pleuré comme jamais ... Mais j'aimerais vraiment que quelqu'un me réponde ! Soyer sympathique c'est mon premier post rp sur ce forum]
Revenir en haut Aller en bas
Katarina Coleman

Katarina Coleman


Nombre de messages : 25
Photo d\\\'identité : Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre] Img-1436580xpew
Date d'inscription : 02/11/2008

|| More ||
CITATION: Running with the devil instead
RELATIONSHIP:
SONG: Cry - Mandy Moore

Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre]   Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre] EmptyMar 4 Nov - 1:05

Je vais te répondre^^ J'ai vraiment beaucoup aimé ton sujet dons j'éditerais plus tard
Revenir en haut Aller en bas
 
Le désespoir d'une vieille dame est toujours douloureux [Libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Just a moment [Libre ...]
» Une petite cuite [libre]
» Une ballade sportive. [ Libre. ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Greenwich Roomates :: // Memories \\ :: 
Archives du forum
 :: Archives des sujets
-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser